interpellō, āvī, ātum, āre, tr.,

¶ 1 interrompre qqn qui parle : aliquem Cic. Tusc. 1, 16 ; Br. 292, etc. ||
orationem alicujus Cæs. C. 1, 22, 5, interrompre le discours de qqn

¶ 2 dire qqch. à titre d'interruption : in testimonio alicujus aliquid Cic. Verr. 2, 1, 71, dire qqch. en interrompant le témoignage de qqn ||
[avec prop. inf.] Cic. Verr. 2, 4, 142

¶ 3 interrompre qqn au cours d'une action, déranger, troubler : in suo jure aliquem Cæs. G. 1, 44, 8, interrompre qqn dans l'exercice de son droit, cf. Cic. Q. 2, 8, 1 ; Att. 12, 9 ||
aliquem, quominus Brut. d. Cic. Fam. 11, 10, 1, empêcher par obstruction de ; non interpellare, quin Matius d. Cic. Fam. 11, 28, 7, ne pas s'interposer pour empêcher de : aliquem, ne Liv. 4, 43, 8, empêcher par obstruction de ||
[avec inf.] pransus non avide, quantum interpellet inani ventre diem durare Hor. S. 1, 6, 127, ayant déjeuné sans avidité, juste de quoi m'empêcher par cette coupure de rester tout le jour le ventre vide ||
interrompre qqch. : fortuna partam jam victoriam interpellavit Cæs. C. 3, 73, 5, la fortune a suspendu la victoire déjà acquise ; res interpellata bello Cic. Att. 1, 19, 4, affaire interrompue par la guerre

¶ 4 s'adresser à qqn, lui faire des propositions : Curt. 6, 10, 19.