interrŏgō, āvī, ātum, āre, tr.,
¶ 1 interroger, questionner :
a) aliquem, qqn, de aliqua re, sur qqch. :
Cic. Part. 2 ;
Vat. 13 ; [en part.] testem
Cic. Fl. 22,
interroger un témoin ;
b) [avec interr. indir.] : interrogabat suos quis esset qui...
Cic. Q. 2, 3, 2,
il demandait à ses partisans quel était celui qui... ; cum interrogaretur, cur constituisset...
Cic. Amer. 70,
comme on lui demandait pourquoi il avait établi..., cf.
Cic. de Or. 2, 220 ;
c) aliquid, interroger sur qqch. : si quid voles, interrogare
Cic. Amer. 73,
interroger sur ce que tu voudras ; [en part.] interrogare sententias
Suet. Cæs. 21,
demander les avis [dans le sénat] ; sententiæ interrogari cœptæ
Liv. 45, 25, 1,
on en vint au vote ;
d) [avec 2 acc.] : aliquem aliquam rem
Cic. Tusc. 1, 57,
interroger qqn sur qqch. ; ad hæc, quæ interrogatus es, responde
Liv. 8, 32, 8,
à ces questions qui te sont posées, réponds ; testimonium interrogatus miles
Suet. Tib. 71,
un soldat invité à déposer ;
e) [abst] interrogare aut interrogari
Cic. Fin. 1, 29,
procéder par demandes et par réponses ||
[phil.] argumenter en forme de syllogisme :Sen. Ep. 87, 31
||
[gramm.] interrogandi casusGell. 20, 6, 8,
le génitif
¶ 2 poursuivre en justice, accuser : aliquem lege
Cic. Domo 77,
poursuivre en vertu d'une loi ; legibus ambitus interrogati
Sall. C. 18, 2,
traduits en justice au nom des lois sur la brigue, cf.
Cæs. C. 3, 71, 4 ;
Liv. 38, 50, 8 ;
45, 37, 4
||
[sans lege ni legibus et avec gén. du grief] :Tac. Ann. 13, 14 ;
14, 46 ; 16, 21.
[phil.] argumenter en forme de syllogisme :
[gramm.] interrogandi casus
[sans lege ni legibus et avec gén. du grief] :