mīror, ātus sum, ārī, tr.,

¶ 1 s'étonner, être surpris : inconstantiam alicujus Cic. Fin. 4, 39, s'étonner de l'inconséquence de qqn, cf. Cic. Tusc. 1, 48 ; Verr. 2, 2, 37 ; id admirans, illud jam mirari desino Cic. de Or. 2, 59, en admirant cela, voici une chose dont je ne m'étonne plus désormais... ; aliquem Cic. Har. 46, s'étonner au sujet de qqn ||
[avec prop. inf.] s'étonner que : Cic. Cæcil. 1 ; Pomp. 39, etc. ||
[avec quod] s'étonner de ce que : [subj.] Cic. Div. 2, 51 ; [indic.] Att. 14, 18, 3 ||
[avec interr. ind.] se demander avec étonnement : miror cur subj. Cic. Fam. 7, 27, 1, je me demande avec étonnement pourquoi, cf. Cic. Sest. 1 ; Verr. 2, 2, 134 ; Nat. 1, 95 ; Or. 11 ; etc. ||
[avec si] s'étonner si : miror si... potuit Cic. Læl. 54, je m'étonne qu'il ait pu... ; [avec subj.] s'il arrive que : Cic. Cæl. 69

¶ 2 voir avec étonnement, admirer : aliquid, aliquem, admirer qqch., qqn : Cic. Inv. 2, 2 ; Verr. 2, 4, 63 ; Tusc. 1, 102 ; quibus cælo te laudibus æquem ? justitiæne prius mirer ? Virg. En. 11, 126, par quelles louanges pourrais-je t'égaler aux dieux ? est-ce pour ta justice d'abord que je dois t'admirer ?

¶ 3 [abst] être dans l'étonnement : de aliqua re Cic. Verr. 2, 1, 6, être surpris de qqch. ↣ sens pass. Greg. Tur. et décad. ||
inf. mirarier Lucr. 2, 1029.