mollĭō, īvī ou ĭī, ītum, īre (mollis), tr.,
¶ 1 rendre souple, flexible, assouplir, amollir, artus oleo
Liv. 21, 55, 1,
assouplir les membres en les frottant d'huile ; frigoribus durescit umor et mollitur tepefactus
Cic. Nat. 2, 26,
l'eau sous l'action du froid se durcit, puis se fond à la chaleur ; humum foliis
Ov. M. 4, 741,
atténuer la dureté du sol par un lit de feuillage ; glebas
Ov. M. 6, 220,
ameublir les glèbes ; agri molliti
Cic. Nat. 2, 130,
champs ameublis
¶ 2 [fig.] adoucir, atténuer : clivum
Cæs. G. 7, 46, 2,
adoucir une pente, cf.
Liv. 21, 37, 3 ;
Hannibalem exsultantem
Cic. CM 10,
amortir la fougue d'Hannibal ; translationem
Cic. de Or. 3, 165,
adoucir une métaphore, cf.
Cic. Nat. 1, 95
||
amollir : lacrimæ meorum me molliuntCic. Att. 10, 9, 2,
les larmes des miens m'ôtent toute énergie ; legionem
Cic. Phil. 12, 8,
amollir le courage d'une légion ||
[péjor.] énerver, efféminer : animosCic. Tusc. 2, 27,
énerver les cœurs ; vocem
Quint. 11, 3, 24,
efféminer la voix.
↣ impf. mollibat
Acc. Tr. 630 ;
Ov. M. 6, 21 ;
inf. pass. mollirier
Ter. Phorm. 632.
amollir : lacrimæ meorum me molliunt
[péjor.] énerver, efféminer : animos