obscūrus, a, um,
¶ 1 sombre, obscur, ténébreux : obscurus lucus
Virg. En. 9, 87,
bois sombre ; nox obscura
Virg. En. 2, 420,
nuit obscure ; jam obscura luce
Liv. 24, 21, 7,
comme il faisait déjà sombre ||
v. obscurum, n., pris substt ||
[poét.] ibant obscuriVirg. En. 6, 268,
ils allaient, groupe sombre
¶ 2 [fig.] obscur :
a) difficile à comprendre : res obscurissimas videre
Cic. de Or. 2, 153,
pénétrer les sujets les plus obscurs ; valde Heraclitus obscurus
Cic. Div. 2, 133,
Héraclite était tout à fait obscur (peu intelligible), cf.
Hor. P. 25 ;
b) incertain : obscura spes
Cic. Agr. 2, 66,
espoir vague ;
c) inconnu : non est obscura tua in me benevolentia
Cic. Fam. 13, 70,
tout le monde connaît ton dévouement pour moi, cf.
Cic. Fam. 3, 10, 5 ;
Cæsaris erat nomen obscurius
Cæs. C. 1, 61, 3,
le nom de César était moins connu ; obscuro loco natus
Cic. Verr. 2, 5, 181,
né d'une famille obscure ;
d) caché, secret : obscurus homo
Cic. Off. 3, 57,
homme dissimulé ; obscurum odium
Cic. Fam. 3, 10, 6,
haine cachée.
v. obscurum, n., pris substt ||
[poét.] ibant obscuri