ŏlĕō, ŭī, ēre (*olor, odor).
I intr.,
¶ 1 avoir une odeur : ut olet !
Pl. Truc. 354,
quel parfum elle répand ! bene olent, quia nihil olent (mulieres)
Cic. Att. 2, 1, 1, (les femmes) sentent bon, parce qu'elles ne sentent rien ||
[avec abl.] sulfure olereOv. M. 5, 405,
sentir le soufre
¶ 2 [fig.]
a) aurum huic olet
Pl. Aul. 216,
mon or dégage pour lui une odeur, il sent mon or ; illud non olet, unde sit quod...?
Cic. Or. 154,
la raison ne se fait-elle pas sentir, qui justifie que...?
b) nihil olet (Epicurus) ex Academia
Cic. Nat. 1, 72,
il (Épicure) n'a pas le moindre parfum qui vienne de l'Académie, il n'a rien qui sente l'Académie.
II tr.,
¶ 1 exhaler une odeur de : crocum
Cic. de Or. 3, 99,
sentir le safran ; vina
Hor. Ep. 1, 19, 5,
exhaler une odeur de vin
¶ 2 [fig.] annoncer, indiquer : malitiam
Cic. Com. 20,
sentir la méchanceté, cf.
Cic. de Or. 3, 44 ;
verba alumnum urbis oleant
Quint. 8, 1, 3,
que la langue sente (annonce) le nourrisson de Rome.
↣ formes de la 3e~conj. olo :
Pl. Pœn. 268, etc.,
cf.
Non. 147, 1 ;
Diom. 383, 16.
[avec abl.] sulfure olere