peccō, āvī, ātum, āre, intr. I intr.,

¶ 1 commettre une faute, faillir, faire mal : Cic. Fin. 3, 48 ; Mil. 42 ; si quid in te [acc.] peccavi Cic. Att. 3, 15, 4, si j'ai eu qq. tort envers toi ; peccare in aliquo Cic. Par. 25 ; Fam. 2, 14, 2 ; Cæs. G. 1, 47, 4 ; erga aliquem Pl. Aul. 792, avoir des torts envers qqn

¶ 2 être fautif, défectueux, pécher : [av. in abl.] in gestu Cic. de Or. 1, 125, faire une faute dans la mimique, cf. Fin. 2, 32 ; [avec abl. seul] satis missione et mollibus consultis peccatum Tac. Ann. 1, 40, on a commis assez de fautes avec les congés et les molles résolutions ||
ne equus peccet Hor. Ep. 1, 1, 9, de peur que le cheval ne bronche, ne trébuche ; vina peccatura Pall. 11, 14, 7, vins qui doivent se gâter ||
pass. impers., Cic. Or. 70. II [av. acc. de l'objet intérieur] se tromper en qqch. : unam peccare syllabam Pl. Bacch. 433, broncher d'une seule syllabe, se tromper d'une syllabe ; [avec pron. n.] multa alia Cic. Nat. 1, 29, commettre beaucoup d'autres erreurs, cf. Cic. Nat. 1, 31 ||
ut ipsum, quod maneam in vita, peccare me existimem Cic. Fam. 4, 13, 2, en sorte que le fait même de continuer à vivre est une faute que je commets, à mon avis. ↣ peccasso, is = peccavero, is Pl. Rud. 1348 ; 1150.