prōlābor, lāpsus sum, lābī, intr.,
¶ 1 glisser (se glisser) en avant :
Liv. 44, 5, 6 ;
[poet.] Cic. Nat. 2, 114
¶ 2 glisser en bas, tomber en glissant : ex equo
Liv. 27, 27, 7,
glisser de son cheval à terre ; velut si prolapsus cecidisset
Liv. 1, 56, 12,
comme s'il était tombé en glissant [par un faux pas] ; ipsis adminiculis prolapsis
Liv. 21, 36, 7,
quand ces appuis eux-mêmes glissaient, se dérobaient ||
s'écrouler, tomber en ruine :Nep. Att. 20, 3 ;
Virg. En. 2, 555
¶ 3 [fig.]
a) se laisser aller à, se laisser entraîner à : ad orationem
Cic. Leg. 1, 52,
se laisser entraîner à un exposé ; in misericordiam
Liv. 30, 12, 18,
à la pitié ; huc... ut
Cic. Cæl. 47,
se laisser aller à un point que ; longius... quam
Cic. Cæc. 101,
se laisser aller plus loin que, faire une digression plus longue que ;
b) tomber de : ab aliqua cupiditate prolapsum verbum
Cic. Font. 28,
mot échappé à qq. entraînement passionné ;
c) tomber, se tromper, faillir :
Cic. Quinct. 77 ;
Att. 1, 17, 19 ;
Liv. 40, 23, 8 ;
d) tomber, s'affaisser, se perdre :
Cic. Div. 2, 4
||
rem temeritate alicujus prolapsam restituereLiv. 6, 22, 6,
relever les affaires compromises par la témérité de qqn ; prolapsum clade Romanum imperium
Liv. 23, 5, 14,
la puissance romaine fléchissant sous un désastre.
s'écrouler, tomber en ruine :
rem temeritate alicujus prolapsam restituere