prōmĕrĕō, ŭī, ĭtum, ēre et promĕrĕor, ĭtus sum, ērī,

¶ 1 tr., gagner, mériter : quid mali sum promeritus ? Pl. Amph. 570, quelle punition ai-je méritée ? = quel mal ai-je fait ? quæ promeres Pl. Trin. 641, ce que tu mérites, cf. Ov. Tr. 1, 2, 63 ; deorum indulgentiam Plin. Min. Pan. 74, 5, mériter la faveur des dieux, cf. Suet. Cal. 3 ; Tit. 1 ; [avec ut subj.] mériter que : Pl. Men. 1100 ; Cic. Q. 1, 1, 30 ||
part. pass. au n. bene promerita, male promerita, v. promeritum ||
socios Suet. Aug. 3, gagner, se concilier les alliés, cf. Plin. Min. Pan. 62

¶ 2 intr., être bien, mal méritant à l'égard de qqn, c.-à-d. rendre de bons, de mauvais services, se comporter bien ou mal à l'égard de qqn : in nostrum ordinem promerendi locus Cic. Mur. 70, occasion de rendre des services à notre ordre ; ad bene de multis promerendum Cic. Off. 2, 53, pour bien mériter d'un grand nombre, cf. Pl. Capt. 933 ||
[avec acc. de rel.] : te, quæ plurima enumerare vales, numquam negabo promeritam Virg. En. 4, 335, relativement au si grand nombre de faits que tu peux énumérer, jamais je ne nierai que tu m'aies obligé = tous les bienfaits à mon égard que tu peux énumérer sans fin, jamais je ne les nierai.