prŏpĭor, n. prŏpĭus, ōris (compar. d'un positif inus., cf. prope),
¶ 1 plus rapproché, plus près, plus voisin : [avec dat.] propior patriæ
Ov. P. 1, 2, 130,
plus proche de la patrie ; [avec acc.] propior montem
Sall. J. 49, 1,
plus près de la montagne ; [avec ab] ab igne propior
Sen. Ep. 74, 4,
plus près du feu ||
n. propiora fluminisTac. H. 5, 16,
les points du fleuve plus rapprochés
¶ 2 plus rapproché, plus récent : propior epistula
Cic. Att. 15, 3, 2,
la lettre plus récente ; veniunt ad propiora
Cic. Tusc. 1, 116,
ils viennent à des faits plus rapprochés ; septimus octavo propior annus
Hor. S. 2, 6, 40,
la septième année qui est plus près de la huitième (= près de sa fin) ||
plus près par la parenté : alicuiCic. Quinct. 97,
plus proche parent de qqn ||
qui se rapproche davantage : quæ sceleri propiora sunt quam religioniCic. Verr. 2, 4, 112,
des choses qui se rapprochent plus du crime que de la piété ; quod propius vero est
Liv. 4, 37, 1,
ce qui est plus près de la vérité ; id vitium propius virtutem erat
Sall. C. 11, 1,
ce vice se rapprochait davantage de la vertu ; propius est fidem avec prop. inf.
Liv. 4, 17, 5,
il est plus croyable que ; a contumelia quam a laude propius fuerit post Vitellium eligi
Tac. H. 2, 76,
ce serait un affront plutôt qu'un honneur d'être choisi après Vitellius ||
qui touche de plus près : sua sibi propiora pericula esse quam meaCic. Sest. 40, [ils disaient] que leurs dangers les touchaient de plus près que les miens ||
plus porté vers : propior Saturnia TurnoOv. Tr. 1, 2, 7,
la fille de Saturne qui penchait pour Turnus.
n. propiora fluminis
plus près par la parenté : alicui
qui se rapproche davantage : quæ sceleri propiora sunt quam religioni
qui touche de plus près : sua sibi propiora pericula esse quam mea
plus porté vers : propior Saturnia Turno