pŭdĕō, dŭī, dĭtum, ēre. I intr., avoir honte : pudeo Pl. Cas. 877, j'ai honte ; ad pudendum induci Cic. Br. 188, être amené à un sentiment de honte, cf. pudendo Cic. de Or. 1, 120 ||
pudentes Cæs. C. 2, 31, 4, des gens d'honneur. II causer de la honte,

¶ 1 tr. et pers. : non te hæc pudent ? Ter. Ad. 754, cela ne te fait pas honte ? cf. Luc. 8, 495 ; si te quicquam pudet Pl. Mil. 624, si qqch. te fait honte, cf. Ter. Ad. 84 ; cum id (eos) pudet Cic. Fato 37, quand cela leur fait honte, cf. Cic. de Or. 1, 40

¶ 2 impers., [acc. de la pers. qui éprouve de la honte, gén. de l'objet qui cause de la honte] : aliquem pudet alicujus rei, m. à m. cela fait honte à qqn à cause de qqch., qqn a honte de qqch. ; eos infamiæ suæ non pudet Cic. Verr. 1, 1, 35, ils n'ont pas honte de leur infamie ; pudet me non tui, sed Chrysippi Cic. Div. 2, 35, j'ai honte non pour toi, mais pour Chrysippe ||
quod pudet dicere Cic. Fin. 2, 77, ce que l'on a honte de dire ; non pudebat magistratus escendere Cic. Pomp. 55, les magistrats n'avaient pas honte de monter ||
[avec prop. inf.] pudebat Macedones urbem deletam esse Curt. 5, 7, 10, les Macédoniens avaient honte de ce que la ville eût été détruite, cf. Pl. Ps. 371 ||
pudet dictu Tac. Agr. 32, on a honte de le dire ||
pf. déponent puditum est Pl. et Cic. au lieu de puduit Ter., Tib., Ov., Sen., Luc. : pudet quem prius non puditumst umquam Pl. Cas. 878, j'ai honte, moi qui n'ai jamais eu honte auparavant ; nonne esset puditum aliquem dici...? Cic. Fl. 52, n'auraient-ils pas rougi que qqn fût dit...? ||
pudendum est avec prop. inf. Cic. Phil. 5, 4, on doit avoir honte de voir que. ↣ noter les deux gén. patris mei meum factum pudet Enn. Scen. 59, j'ai honte de mes actes devant mon père.