pulvis, ĕris, m. (qqf. f.),

¶ 1 poussière : multus erat in calceis pulvis Cic. Inv. 1, 47, les chaussures étaient poudreuses ||
poussière, sable où les mathématiciens traçaient leurs figures : Cic. Fin. 5, 40 ; [d'où] eruditum pulverem attingere Cic. Nat. 2, 48, toucher à la savante poussière, être mathématicien ; humilem homunculum a pulvere et radio excitare Cic. Tusc. 5, 64, faire surgir, en l'enlevant à son sable et à sa baguette, un humble mortel [Archimède] ||
Puteolanus Sen. Nat. 3, 20, 3, pouzzolane ||
[prov.] sulcos in pulvere ducere Juv. 7, 48, labourer dans le sable, perdre sa peine ; pulverem ob oculos aspergere Gell. 5, 21, 4, jeter de la poudre aux yeux ||


¶ 2 [poét.] terre : pulvis coctus Stat. S. 4, 3, 53, brique ; pulvis Etrusca Prop. 1, 22, 6, poussière, terre d'Étrurie

¶ 3 [en part.] poussière de la piste, du cirque : Olympicus Hor. O. 1, 1, 3, la poussière Olympique ||
[fig.] piste, carrière : Mart. 12, 82, 5 ||
[fig.] Ov. F. 2, 360 ||
[poét.] sine pulvere Hor. Ep. 1, 1, 51, [la palme] sans effort, sans peine

¶ 4 [métaph.] la poussière que l'on trouve dans la rue, sur les routes, dans la vie en plein air et que ne connaît pas l'homme renfermé dans son cabinet : doctrinam ex umbraculis eruditorum in solem atque pulverem produxit Cic. Leg. 3, 14, il fit sortir la science des retraites ombragées des philosophes pour l'amener au soleil et dans la poussière, cf. Cic. de Or. 1, 157 ; Br. 37 ; forensis pulvis Quint. 10, 1, 33, la poussière du forum, les luttes du forum. ↣ fém. Enn. Ann. 282 ; 319 ; Prop. 1, 22, 6 ; 2, 13, 35 ||
pulver nom. Ps. Apul. Herb. 35 ; cf. Prisc. Gramm. 6, 65.