quæstŭs, ūs, m. (quæro),

¶ 1 recherche : Gell. 16, 19, 6

¶ 2 acquisition, gain, bénéfice : ad quæstus pecuniæ habere vim magnam Cæs. G. 6, 17, 1, avoir une grande influence relativement aux gains d'argent, cf. Cic. Tusc. 5, 9 ; quæstus ac lucrum unius agri, unius anni Cic. Verr. 2, 3, 106, le gain et le profit provenant d'un seul territoire, pendant une seule année ; habere quæstui rem publicam Cic. Off. 2, 77, trafiquer de la chose publique ; quæstum facere ex aliqua re Cic. Font. 17, tirer un profit de qqch. (in aliqua re Cic. Fam. 15, 14, 1) ; sibi quæstum instituere Cic. Quinct. 12, se fixer, se proposer comme but le gain ; Romæ pecuniam in quæstu relinquere Cic. Pomp. 37, laisser de l'argent à Rome pour le faire valoir dans des placements ; in quæstu esse Quint. 1, pr. 13, rapporter, procurer du bénéfice ||
meretricius Cic. Phil. 2, 44, trafic (métier) de courtisane ; corpore quæstum facere Pl. Pœn. 994, trafiquer de son corps, cf. Liv. 26, 33, 8 ; Tac. Ann. 2, 85 ; [sans corpore] Ter. Haut. 640 ; Andr. 79 ||
facere quæstum carcerarium Pl. Capt. 129, faire le métier de geôlier. ↣ formes arch., gén. quæstuis Varr. d. Non. 483, 32 ; quæsti Pl. Pœn. 95, etc. ; Ter. Hec. 735 ||
dat. quæstu Pl. Rud. 294.