1 quĭēs, ētis, f.,

¶ 1 repos : senectutis Cic. Dej. 38, repos de la vieillesse ; (mors) laborum ac miseriarum quies Cic. Cat. 4, 7, (la mort) un terme reposant des fatigues et des misères ; quietem capere Cæs. G. 6, 27, se reposer ; ex labore se quieti dare Cæs. C. 2, 14, 1, se reposer après un travail ; somno et quietibus ceteris uti Cic. Off. 1, 103, profiter du sommeil et des autres formes du repos [distractions, récréations] ; nulla ab armis quies Liv. 1, 31, 5, aucun repos du côté des armes, cf. Liv. 7, 22, 6

¶ 2 [en part.]

a) vie calme en politique, neutralité : Nep. Att. 7, 3 ; Suet. Tib. 15 ; Tac. Ann. 14, 47 ;

b) tranquillité, paix : Sall. C. 31, 1 ; Tac. G. 14 ; Agr. 11 ;

c) calme, silence : Tac. Ann. 1, 25 ; [fig.] ventorum Plin. 18, 231, le calme des vents ;

d) repos, sommeil : ire ad quietem Cic. Div. 1, 60 ; quieti se tradere Cic. Div. 1, 61, aller se coucher, se livrer au repos ; secundum quietem Cic. Div. 2, 135, au cours du repos ; pl., Sall. C. 15, 4 ||
dira quies Tac. Ann. 1, 65, sommeil affreux, troublé par des cauchemars ;

e) sommeil de la mort : Virg. En. 10, 745 ; Prop. 2, 28, 25 ;

f) quietes Lucr. 1, 405, lieux de repos, gîtes. ↣ arch. abl. quie Næv. d. Prisc. Gramm. 6, 58.