1 sānctus, a, um.
I part. de sancio.
II adjt,
¶ 1 sacré, inviolable [en parl. des choses et des pers.], cf.
Dig. 1, 8, 8 ;
1, 8, 9 ; officium sanctum
Cic. Quinct. 26,
un devoir sacré ; in ærario sanctiore
Cic. Verr. 2, 4, 140,
dans la partie la plus inviolable (la plus réservée) des archives ; tribuni plebis sancti sunto
Cic. Leg. 3, 9,
que les tribuns de la plèbe soient inviolables ; alicui aliquis sanctus est
Cic. Phil. 2, 60,
la personne de qqn est sacrée pour qqn ; sanctum habere aliquem
Cæs. G. 6, 23, 9,
tenir la personne de qqn pour sacrée
¶ 2 saint, sacré, auguste [en parl. des divinités, des temples] :
Virg. En. 5, 576 ;
Lucr. 5, 309 ;
Cic. Rep. 5, 7 ;
Tusc. 5, 36 ;
sancti ignes
Virg. En. 3, 406,
les feux sacrés [des sacrifices] ; [en parlant du Sénat]
Cic. Cat. 1, 9 ; [d'Auguste, puis des empereurs]
Ov. F. 2, 127 ;
Plin. Min. Pan. ; etc. ||
vénérable, pur, vertueux, intègre, irréprochable : illo nemo neque integrior erat neque sanctiorCic. de Or. 1, 229,
personne n'était plus honnête ni plus vertueux que lui, cf.
Cic. Or. 34 ;
homo sanctissimus
Cic. Arch. 9,
le plus probe des hommes, cf. Læl. 39 ;
Verr. 2, 5, 49 ;
perfidia plus quam Punica, nihil veri, nihil sancti
Liv. 21, 4, 9, [en lui] une perfidie plus que punique, aucune franchise, aucune probité
¶ 3 [langue relig.]
a) subst. m., un saint, des saints : Vulg. ;
b) subst. n., sanctum sanctorum
Vulg. , saint des saints.
vénérable, pur, vertueux, intègre, irréprochable : illo nemo neque integrior erat neque sanctior