sanguĭs, ĭnis, m.,
¶ 1 sang :
Cic. Nat. 2, 138 ;
Quir. 14 ; etc.;
sanguinem (alicujus) haurire
Cic. Sest. 54 ;
Liv. 26, 13, 14, etc.,
faire couler, répandre le sang [de qqn] jusqu'à épuisement ; hauriendus aut dandus est sanguis
Liv. 7, 24, 4,
il faut faire couler tout leur sang ou donner le nôtre ; sanguinem sistere
Plin. 20, 59 ;
cohibere
Plin. 22, 147 ;
supprimere
Cels. Med. 2, 10,
arrêter (étancher) le sang ; sanguinem mittere
Cic. Att. 6, 1, 2,
pratiquer une saignée ; [fig.] missus est sanguis invidiæ sine dolore
Cic. Att. 1, 16, 11,
j'ai fait un sacrifice aux envieux sans qu'il m'en coûte ; gustare civilem sanguinem vel potius exsorbere
Cic. Phil. 2, 71,
goûter du sang des citoyens, mieux, s'en abreuver, [mais odio civilis sanguinis
Cic. Fam. 15, 15, 1,
par haine de verser le sang... = par haine de la guerre civile] ; v. effundo, fundo, profundo
¶ 2 [fig.]
a) force vitale, vigueur, sang, vie : [en parl. de l'État]
Cic. Att. 4, 18, 2 ;
Sest. 78
||
[en parl. de l'éloquence ou de l'orateur]Cic. Br. 36 ;
283 ; Or. 76
||
[en parl. du trésor public]Cic. Verr. 2, 3, 83 ;
Att. 6, 1, 2 ;
b) origine, descendance, race, parenté : sanguine conjuncti
Cic. Inv. 2, 161,
unis par les liens du sang ; paternus, maternus sanguis
Cic. Amer. 66,
le sang paternel, maternel ; ne societur sanguis
Liv. 4, 4, 6,
pour que les sangs ne se mêlent pas ||
[sens concret, poét.] rejeton, descendant :Virg. En. 6, 836 ;
Hor. O. 4, 2, 14, etc. ;
Liv. 7, 4, 3 ;
40, 5, 1 ;
c) [poét.] = jus, suc :
Plin. 14, 58 ;
Stat. Th. 1, 329.
↣ forme sanguen, n. :
Enn. Scen. 26 ;
202 ; Ann. 113 ;
Cato Orig. 4, 7, p. 19, l. 11 ;
Orat. 60 ;
Lucr. 1, 837 ;
853 ; 860
||
sanguīs chez Lucrèce passim ||
gén. sanguisC. Aur. Chron. 2, 11, 128 ;
P. Nol. 21, 376.
[en parl. de l'éloquence ou de l'orateur]
[en parl. du trésor public]
[sens concret, poét.] rejeton, descendant :
sanguīs chez Lucrèce passim ||
gén. sanguis