scĕlus, ĕris, n.,
¶ 1 crime, forfait, attentat :
Cic. Læl. 27, etc. ;
v. concipere, suscipere ; facere
Cic. de Or. 1, 220,
commettre un crime ; in aliquem scelus edere
Cic. Sest. 58,
perpétrer un crime contre qqn, cf.
Liv. 29, 17, 20 ;
divinum, humanum
Liv. 29, 18, 20,
crime contre les dieux, contre les hommes ; [avec gén.] scelus legatorum interfectorum
Liv. 4, 31,
le crime du meurtre..., le meurtre criminel des ambassadeurs ; scelus est verberare
Cic. Verr. 2, 5, 170,
c'est un crime que de frapper... ; scelerum in homines expiatio
Cic. Leg. 1, 40,
expiation des crimes à l'égard des hommes
¶ 2 esprit de crime, scélératesse, intentions criminelles :
Cic. Phil. 5, 42 ;
Verr. 2, 3, 152 ;
5, 24 ; 5, 106 ;
Cat. 2, 25 ; etc.
¶ 3 malheur, calamité : quod hoc est scelus ?
Pl. Capt. 756,
quel malheur j'ai ! cf.
Ter. Eun. 326
¶ 4 méfait, action malfaisante [des animaux, des eaux] :
Plin. 25, 20 ;
29, 74
||
[de la nature] catastrophe :Plin. 2, 206
¶ 5 [personnif.] crime incarné, scélérat, brigand : tantum scelus attingere
Cic. Amer. 71,
toucher à une telle horreur ||
[injure fréq. chez les comiques] vaurien, scélérat :Pl. Amph. 557 ;
Mil. 827 ;
scelerum caput !
Pl. Mil. 494,
Bacch. 829 ; Curc. 234,
fleur des scélérats [v. scelerus] : [avec pron. masc.] is scelus
Pl. Bacch. 1095,
ce scélérat, cf.
Ter. Andr. 606.
[de la nature] catastrophe :
[injure fréq. chez les comiques] vaurien, scélérat :