spondĕō, spŏpondī, spōnsum, ēre (cf. σπένδω, σπονδή), tr.,

¶ 1 [t. de droit] :

a) promettre [solennellement, dans les formes prescrites] pour qqn, promettre à titre de caution, de répondant : aliquid Cic. Cæc. 7 ; [mais en gén., abst] : pro aliquo spondere Cic. Planc. 47, se porter caution pour qqn, cf. Cic. Att. 12, 14, 2, etc. ; hic sponsum vocat Hor. Ep. 2, 2, 67, un tel m'invite à lui servir de caution ;

b) [au nom de l'État] : spoponderunt consules, legati, quæstores, tribuni militum Liv. 9, 5, 4, l'engagement solennel a été pris par les consuls, les légats, les questeurs, les tribuns des soldats ; pacem Liv. 9, 8, 15, s'engager à faire la paix ; [avec prop. inf.] prendre l'engagement que : Liv. 9, 9, 6 ;

c) [à propos de mariage] : filiam tuam sponden mihi uxorem dari ? Pl. Trin. 1162, t'engages-tu à me donner ta fille en mariage ? sponden ergo tuam gnatam uxorem mihi ? Pl. Trin. 1157, alors tu me promets ta fille en mariage ? cf. Gell. 4, 4, 2

¶ 2 [en gén.] promettre sur l'honneur, assurer, garantir, se porter fort, etc. :

a) avec acc. : præmia Cic. Phil. 5, 28, prendre l'engagement de donner des récompenses, cf. Cic. Att. 16, 6, 3 ; Fam. 15, 21, 1 ;

b) avec prop. inf. et inf. fut. : Cic. Mur. 90 ; Phil. 5, 51 ; Liv. 5, 5, 9 ; 28, 38, 9 ;

c) [inf. prés.] donner l'assurance que : Cic. Fam. 13, 17, 2. ↣ sponden = spondesne Pl. Capt. 898, etc. ||
pf. spepondi cf. Gell. 7, 9, 12 et 14 ; spondi Itala Prov. 6, 3 ; arch. sponsis = spoponderis, cf. Fest. 351.