spōnsĭō, ōnis, f. (spondeo)

¶ 1 engagement oral et solennel, promesse, assurance, garantie : Dig. 50, 16, 7 ; Cic. Leg. 2, 41 ; Liv. 9, 9, 4 ; 9, 11, 5 ; 9, 41, 20 ; 39, 43, 5 ; sponsionem facere uti... Sall. J. 79, 1, prendre l'engagement solennel que

¶ 2 [en droit] promesse verbale et réciproque entre deux parties de payer une certaine somme si telle condition n'est pas remplie ; cet engagement peut être le point de départ d'une action judiciaire, cf. Cic. Quinct. 30 ; 31 ; 32 ; Com. 10 ; Gaius Inst. 4, 93 ||
promesse réciproque, engagement réciproque : sponsio est, ni Cic. Verr. 2, 3, 135, ou sponsionem facere, ni Cic. Off. 3, 77, il y a engagement pris, prendre engagement pour le cas où il ne serait pas vrai que ; cogit eum sponsionem II milium nummum facere cum lictore suo, ni furtis quæstum faceret Cic. Verr. 2, 5, 141, il le contraint à prendre un engagement de deux mille écus avec son licteur pour le cas où il ne serait pas vrai qu'il s'enrichissait de vols = il le contraint à prendre l'engagement de verser mille écus à son licteur s'il ne se disculpait de... ; sponsio fit de capite ac fortunis tuis Cic. Verr. 2, 3, 133, il se fait un engagement qui met en cause ta personnalité civile et ta fortune, cf. Cic. Verr. 2, 3, 137 ; sponsionem vincere Cic. Cæc. 91, gagner la somme stipulée [par l'adversaire], ou sponsione vincere Cic. Quinct. 84, gagner dans la stipulation qu'on a faite soi-même

¶ 3 somme stipulée : Varro L. 6, 70.