squālĕō, ēre, intr.,
¶ 1 être rude, hérissé, âpre : squalentes conchæ
Virg. G. 2, 348,
coquilles couvertes d'aspérités ; tunica squalens auro
Virg. En. 10, 314,
tunique où l'or met des aspérités, cf.
Virg. En. 12, 87 ;
maculis auro squalentibus
Virg. G. 4, 91,
avec des taches que leur couleur d'or met en relief ||
squalentia tela venenisOv. F. 5, 397,
traits enduits de poisons
¶ 2 être sale, négligé, malpropre : tecta nigro squalentia tabo
Ov. M. 2, 760,
demeure souillée d'un noir venin ; squalens barba
Virg. En. 2, 277,
barbe inculte, cf.
Ov. F. 3, 640
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en friche, aride : squalent abductis arva colonisVirg. G. 1, 507,
les terres sont on friche [hérissées de mauvaises herbes], parce qu'on emmène les laboureurs ; squalens litus
Tac. Ann. 15, 42,
rivage aride, sablonneux
¶ 3 [fig.] porter des vêtements sombres [de deuil] : squalent municipia
Cic. Mil. 20,
les municipes sont dans le deuil, cf.
Cic. Sest. 32.
squalentia tela venenis
en friche, aride : squalent abductis arva colonis