stŭpeō, ŭī, ēre,
¶ 1 intr., être engourdi, demeurer immobile ; être interdit, demeurer stupide, être frappé de stupeur :
Cic. Verr. 2, 5, 95 ;
Fin. 2, 77 ;
Rep. 6, 18 ; [avec gén., poét.] stupere animi
Liv. 6, 36, 8,
avoir l'esprit engourdi, paralysé, cf. animus stupet
Ter. Andr. 304
||
exspectatione stupereLiv. 8, 13, 17,
être absorbé dans l'attente ; novitate
Quint. 12, 6, 5,
être paralysé par la nouveauté ; ære
Hor. S. 1, 4, 28,
rester béant devant des vases d'airain, cf. S. 2, 2, 5 ;
O. 2, 13, 33 ;
in titulis
Hor. S. 1, 6, 17,
être ébloui par les inscriptions honorifiques ; stupet in Turno
Virg. En. 10, 446,
il contemple Turnus avec étonnement ||
ad supervacuaSen. Ep. 87, 5,
être en extase devant des superfluités ; ad auditas voces
Ov. M. 5, 509,
rester immobile en entendant ces paroles ||
[en parl. de choses] stupuit Ixionis orbisOv. M. 10, 42,
la roue d'Ixion s'arrêta ; unda quæ stupet
Mart. 9, 99, 10,
l'eau qui est stagnante ; stupuerunt verba palato
Ov. Am. 2, 6, 47,
les mots s'arrêtèrent dans sa gorge ; stupente ita seditione
Liv. 28, 25, 3,
la sédition étant ainsi engourdie (assoupie)
¶ 2 tr., regarder avec étonnement, s'extasier sur :
Virg. En. 2, 31 ;
Mart. 12, 15, 4
||
[avec prop. inf.] voir avec étonnement que :Virg. B. 6, 37 ;
En. 12, 707.
exspectatione stupere
ad supervacua
[en parl. de choses] stupuit Ixionis orbis
[avec prop. inf.] voir avec étonnement que :