subsum, esse, intr.,

¶ 1 être dessous : nihil subest Cic. Rep. 1, 69, il n'y a rien dessous ||
être sous : arieti nigra subest lingua palato Virg. G. 3, 388, le bélier a une langue noire sous son palais ; subucula subest tunicæ Hor. Ep. 1, 1, 95, il y a une chemise sous la tunique ; cum sol oceano subest Hor. O. 4, 5, 40, quand le soleil est sous l'océan [est couché] ||
[fig.] être par-dessous, à la base, au fond : in ea re nulla subest suspicio Cic. Amer. 28, dans cette affaire il n'y a rien au fond qu'on puisse soupçonner, cf. Cic. Phil. 9, 4 ; causas subesse oportet easdem Cic. Off. 1, 38, il faut qu'il y ait à la base les mêmes causes, cf. Cic. de Or. 1, 20 ; 1, 50 ; si his vitiis ratio non subesset Cic. Nat. 3, 71, si ces vices n'avaient pas le support de la raison ; pars est, quæ subest generi Cic. Inv. 1, 42, l'espèce est ce qui s'enveloppe dans le genre ; illi regi tolerabili... subest ad inmutandi animi licentiam crudelissimus ille Phalaris Cic. Rep. 1, 44, sous ce roi supportable [Cyrus] il y a en puissance, selon (avec) la possibilité des changements de caractère, cet autre roi si cruel, Phalaris

¶ 2 être dans le voisinage : subest Rhenus Cæs. G. 5, 29, 3, le Rhin est proche, cf. Cæs. G. 1, 25, 5 ; C. 1, 65, 3 ; 1, 79, 3 ; Liv. 27, 18, 6 ||
[avec le dat.] : mari Ov. M. 11, 359, être près de la mer ||
nox jam suberat Cæs. C. 3, 97, 4, la nuit était déjà proche, cf. Cæs. G. 3, 27, 2 ; cum dies comitiorum subesset Cic. Mil. 42, le jour des comices étant proche.