sūdō, āvī, ātum, āre.
I intr.,
¶ 1 suer, être en sueur, transpirer :
a) [abst]
Cic. de Or. 2, 223 ;
Div. 1, 98 ;
2, 58 ;
Hor. P. 413 ;
b) [avec abl.] être humide de :
Lucr. 6, 943 ;
Virg. G. 1, 117 ;
scuta sanguine sudasse
Liv. 22, 1, 8,
que les boucliers avaient sué du sang, s'étaient couverts d'une sueur de sang, cf.
Liv. 27, 4 ;
c) [poét.] sortir comme une sueur, suinter : balsama ligno sudantia
Virg. G. 2, 118,
baume qui découle du bois, bois distillant le baume
¶ 2 [fig.] se donner de la peine, cf. suer sang et eau :
Cic. Sest. 139
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[pass. imp.] : ad supervacua sudaturSen. Ep. 4, 8,
c'est pour le superflu que l'on se met en nage, en sueur.
II tr.,
¶ 1 épancher comme une sueur, distiller : duræ quercus sudabunt roscida mella
Virg. B. 4, 30,
les durs chênes distilleront un miel semblable à une rosée, cf. B. 8, 54 ;
ubi balsama sudantur
Tac. G. 45,
où se distillent, où suintent les baumes, cf.
Ov. M. 10, 308
¶ 2 [fig.] faire avec sueur, avec peine :
Sil. 3, 92 ;
Stat. Th. 5, 189 ;
multo labore Cyclopum sudatus thorax
Sil. 4, 436,
cuirasse qui a coûté beaucoup de travail et de sueur aux Cyclopes
¶ 3 [rare] couvert de sueur : vestis sudata
Quint. 11, 3, 23,
vêtement trempé de sueur.
[pass. imp.] : ad supervacua sudatur