1 sŭperbus, a, um (super),

¶ 1 orgueilleux, superbe, fier, altier, hautain, insolent : Cic. Att. 8, 4, 1, etc. ; aliquem superbiorem facere Cic. Fam. 7, 13, 1, rendre qqn plus orgueilleux ; superbissimus rex Cic. Rab. perd. 13, le roi le plus orgueilleux ||
non est virtus superba Cic. Læl. 50, la vertu n'est pas dédaigneuse ; victoria, quæ natura insolens et superba est Cic. Marc. 9, la victoire, qui est naturellement insolente et intraitable ; bellum superbum Virg. En. 8, 118, une guerre insolente, injuste ; aures, quarum est judicium superbissimum Cic. Or. 150, les oreilles, le plus sourcilleux des juges ||
[avec abl.] fier de : Hor. Epo. 4, 5 ; 15, 18 ||
[avec inf.] Sil. 3, 374 ; 12, 433 ; 14, 646 ||
superbum est Cic. Rep. 2, 39, c'est un acte de superbe, de despotisme, cf. Cic. de Or. 2, 165 ; [suivi d'un inf.] Cic. Verr. 2, 4, 45

¶ 2 [en b. part] magnifique, brillant, fier, glorieux, imposant : Sen. Ep. 76, 21 ; Virg. En. 1, 21 ; 2, 785 ; Hor. O. 1, 35, 3, etc. ||
superba pira Col. Rust. 5, 10, 18 ; Plin. 15, 54, poires glorieuses [espèce particulière] ; de même superbæ olivæ Plin. 15, 17.