vulnus (volnus), ĕris, n.,

¶ 1 blessure, plaie, coup porté ou reçu ; multis et illatis et acceptis vulneribus Cæs. G. 1, 50, 3, après force blessures aussi bien infligées que reçues ; hostibus vulnera inferre Cæs. C. 2, 6, 3, causer des blessures à l'ennemi ; vulnera sustinere Cæs. C. 1, 45, 6, supporter les blessures ; in capite vulnus accipere Cic. Verr. 2, 5, 3, recevoir une blessure à la tête ; vulnus excipere Cic. Tusc. 2, 65, recevoir une blessure [en s'exposant], cf. Sest. 23 ; alicui infligere Cic. Phil. 2, 52, assener un coup à qqn ||
[métaph.] toute sorte de lésion, coup, entaille, blessure, déchirure : [à un arbre] Virg. En. 2, 630 ; [au sol par la charrue] Ov. M. 2, 286, etc.

¶ 2 [fig.] atteinte, plaie, etc. : tanto imposito rei publicæ vulnere Cic. Att. 1, 16, 7, après ce dur coup porté à l'ordre public, cf. Cic. Att. 5, 17, 6 ; Fin. 4, 66 ; belli vulnera sanare Cic. Marc. 24, cicatriser les plaies de la guerre ||
= angoisse, douleur, peine : Lucr. 2, 639 ; Virg. En. 12, 160 ||
blessure de l'amour : Lucr. 1, 34 ; Virg. En. 4, 2 ; Hor. O. 1, 27, 12 ; Prop. 2, 22, 7, etc.