acquĭēscō (adq-), quiēvī, quiētum, ēscĕre, en venir au repos, se donner au repos

¶ 1 se reposer : Cic. Leg. 1, 15 ; Att. 14, 12, 2, etc. ; Nep. Dat. 11, 3 ; somno Curt. 9, 5, 30, dormir ||
prendre le dernier repos, mourir : Nep. Hann. 13, 1 ; [avec morte] Tac. Ann. 14, 64, se reposer dans la mort

¶ 2 [fig., en parl. de choses] : dolor acquiescit Plin. Min. Ep. 4, 21, 4, la douleur s'assoupit ; numquam adquiescit Cic. Off. 1, 19, [l'agitation de l'esprit] ne connaît jamais le repos, ne s'arrête jamais ; rem familiarem acquiescere Liv. 4, 60, 2, que leurs biens étaient en repos [en sécurité]

¶ 3 trouver le calme de l'âme : Cic. Fin. 1, 53 ; Att. 10, 4, 11 ; in aliqua re, dans qqch. : in tuis oculis, in tuo ore acquiesco Cic. Dej. 5, tes regards, ton visage me tranquillisent, me rassérènent ; in quo uno acquiesco Cic. Att. 9, 10, 1, c'est là seulement que je trouve un soulagement ||
[avec idée de contentement] : in libris nostris acquiescunt Cic. Div. 2, 5, ils se plaisent à mes écrits [à me lire] ; in adulescentium caritate Cic. Læl. 101, se complaire dans l'affection des jeunes gens ; [avec abl. de cause] : Clodii morte Cic. Mil. 102, être soulagé par la mort de Clodius

¶ 4 se reposer sur, avoir foi, avoir confiance en [avec dat.] : B. Afr. 10, 4 ; Sen. Ep. 24, 1 ; Suet. Vitell. 14 et les écriv. chrétiens

¶ 5 non acquiescere, ne pas consentir à : Eccl.

↣ pf. sync. acquierunt Cic. Mil. 102.