acquīrō (adq-), quīsīvī, quīsītum, ĕre (ad, quæro), tr., ajouter à ce qu'on a, à ce qui est :

¶ 1 ajouter à, acquérir en plus :

a) aliquid ad vitæ fructum Cic. Cat. 3, 28, ajouter qqch. aux avantages qu'on a déjà dans la vie, cf. Fam. 3, 7, 5 ; [abst] ad fidem Cic. Cat. 2, 18, ajouter à (augmenter) son crédit ;

b) aliquid adq. Cæs. G. 7, 59, 4, acquérir qqch. en plus, obtenir qq. avantage ; dignitatem Cic. Fam. 6, 11, 2, augmenter la considération dont on jouit ; vires adquirit eundo Virg. En. 4, 175, [la renommée] acquiert une plus grande force (augmente sa force) en cheminant ; nihil sibi acquirens Cic. Tusc. 5, 9, sans chercher à augmenter en rien son avoir ||
ea illi plurimum venerationis adquirunt Plin. Min. Ep. 1, 10, 6, cet extérieur lui attire par surcroît beaucoup de respect

¶ 2 acquérir, [se] procurer : Sen., Quint., Tac., poètes ; adquirendæ pecuniæ brevius iter Tac. Ann. 16, 17, un chemin plus court pour s'enrichir ; reverentiam nomini Traj. d. Plin. Min. Ep. 10, 82, 1, attirer le respect sur son nom ||
[abst] acquérir, s'enrichir : Quint. 12, 7, 10 ; Juv. 14, 125.

↣ formes syncopées : acquisisti Cic. Fam. 6, 11, 2 ; acquisierint Cic. de Or. 3, 131 ; -sierat Just. 16, 2, 2 ; 39, 2, 2 ; -sierant B. Afr. 47, 4 ; -sisses Ps. Quint. Decl. min. 321, 19 ; -sisse Sen. Rhet. Contr. 1 pr. 14.