admīror, ātus sum, ārī, tr., admirer, s'étonner
¶ 1 [abst] être dans l'admiration : admirantibus omnibus
Cic. de Or. 3, 213,
tous étant dans l'admiration ||
être dans l'étonnement : admiratus quæritCæs. G. 7, 44, 2,
dans l'étonnement, il s'informe
¶ 2 admirer qqn, qqch. : hunc ego non admirer ?
Cic. Arch. 18,
cet homme, moi, je ne l'admirerais pas ? in hoc eum admirabar quod
Cic. de Or. 1, 47,
je l'admirais en ce que ; alicujus ingenium vehementer
Cic. de Or. 1, 93,
admirer vivement le talent de qqn ||
s'étonner de : impudentiam alicujusCic. de Or. 1, 237,
s'étonner de l'impudence de qqn ; nil
Hor. Ep. 1, 6, 1 ;
nihil
Cic. Tusc. 5, 81,
ne s'étonner de rien [ne se laisser déconcerter par rien]
¶ 3 [abst, avec de] : quid tu admirere de multitudine indocta
Cic. Mur. 39,
pourquoi, de ton côté, aurais-tu de l'étonnement au sujet d'une multitude ignorante ? de diplomate admiraris
Cic. Att. 10, 17, 4,
tu marques de l'étonnement au sujet du passeport ||
[avec quod] s'étonner de ce que :Cic. CM 3 ;
Dej. 28 ;
Att. 6, 9, 1, etc. ;
Sen. Ep. 81, 12
||
[avec la prop. inf.] : illud admiror te nobis... tribuisseCic. de Or. 2, 227,
ce qui m'étonne, c'est que tu nous aies accordé... ||
[avec une interr. indir.] se demander avec étonnement pourquoi, comment, etc.:Cic. Fin. 4, 61 ;
de Or. 3, 195 ;
admirantes, unde hoc philosophandi nobis studium extitisset
Cic. Nat. 1, 6,
se demandant avec surprise d'où m'était venu ce goût pour la philosophie ||
[avec si] s'étonner, si :Cic. Off. 2, 36 ;
Fam. 7, 18, 3 ;
Sen. Ep. 60, 1 ;
122, 17.
être dans l'étonnement : admiratus quærit
s'étonner de : impudentiam alicujus
[avec quod] s'étonner de ce que :
[avec la prop. inf.] : illud admiror te nobis... tribuisse
[avec une interr. indir.] se demander avec étonnement pourquoi, comment, etc.:
[avec si] s'étonner, si :