aspernor, ātus sum, ārī (ab, sperno), tr., repousser : alicujus amicitiam Cic. Pis. 81, repousser l'amitié de qqn ; alicujus querimonias Cic. Verr. 2, 4, 113, rejeter les plaintes de qqn ; quædam appetere, aspernari contraria Cic. Fin. 2, 33, rechercher (se porter vers) certaines choses, rejeter (repousser) les choses contraires ; non sum aspernatus Cic. de Or. 2, 88, je ne l'ai pas rebuté ||
ejus furorem deos immortales a suis aris aspernatos esse confido Cic. Clu. 194, j'ai la conviction que les dieux immortels ont détourné sa démence de leurs autels ||
[avec inf.] : pati dilectus aspernabantur Tac. Ann. 4, 46, ils répugnaient à souffrir les levées de troupes.

↣ sens passif : Cic. Fr. E 2, 3 ; [Prisc. Gramm. 8, 17]; B. Afr. 93, 3 ; Arn. 5, 25.