dēprĕhendō et dēprendō, dī, sum, ĕre, tr.,

¶ 1 surprendre, saisir, intercepter : deprehensus ex itinere Cæs. C. 1, 24, 4, arrêté en route ; cf. G. 5, 58, 6 ; 6, 30, 1, etc.; deprensis navibus Cæs. G. 7, 58, 4, des navires ayant été saisis ; litteræ deprehensæ Liv. 2, 4, 6, lettre interceptée ||
flamina deprensa silvis Virg. En. 10, 98, les vents saisis (emprisonnés) par les forêts

¶ 2 prendre sur le fait : in manifesta scelere deprehendi Cic. Verr. 2, 5, 111, être pris en flagrant délit ; in facinore manifesto Cic. Br. 241, être pris sur le fait en train de commettre un crime ||
prendre à l'improviste : sine duce deprehensis hostibus Cæs. G. 7, 52, 2, ayant surpris les ennemis sans chef ; aliquos flentes Quint. 7, 9, 11, surprendre des gens en train de pleurer ; venenum Cic. Clu. 20 ; 47, surprendre le poison entre les mains de qqn ||
testes deprehensi Quint. 5, 7, 11, témoins surpris par les questions de la partie adverse, cf. Sen. Ep. 11, 1

¶ 3 [fig., pass.] être pris, être attrapé, n'avoir point d'échappatoire : Cic. de Or. 1, 207 ; Verr. 2, 4, 29

¶ 4 saisir, découvrir qqch. : Cic. Cæl. 14 ; falsa Quint. 12, 1, 34, surprendre, découvrir le faux ; falsas gemmas Plin. 37, 198, reconnaître les fausses pierres précieuses ; in Livio Patavinitatem Quint. 1, 5, 56, découvrir de la patavinité dans Tite Live ||
[avec prop. inf.] découvrir que : Quint. 9, 2, 44 ; Suet. Aug. 44.