discernō, crēvī, crētum, ĕre, tr.,
¶ 1 séparer : neque mons erat qui fines eorum discerneret
Sall. J. 79, 3,
et il n'y avait pas de montagne pour délimiter leurs territoires ; urbes magno inter se spatio discretæ
Liv. 27, 39, 9,
villes séparées par un grand intervalle
¶ 2 discerner, distinguer : alba et atra
Cic. Tusc. 5, 114,
distinguer le blanc du noir ; a falso aliquid
Cic. Ac. 2, 25,
distinguer qqch. du faux, cf. Font. 13 ;
animus discernit quid sit ejusdem generis, quid alterius
Cic. Tim. 27,
l'esprit distingue ce qui appartient au même genre et ce qui appartient à l'autre ; pecuniæ an famæ minus parceret haud facile discerneres
Sall. C. 25, 3,
l'on aurait eu peine à décider ce qu'elle ménageait le moins de ses biens ou de sa réputation ; [pass. imp.] non discernitur jussu injussu imperatoris pugnent
Liv. 8, 34, 10,
on ne distingue pas s'ils combattent sur ou contre l'ordre du général ||
reconnaître : discernere suosCæs. G. 7, 75, 1,
reconnaître les siens, ses soldats ; temperantia duobus modis discernitur
Cic. Part. 77,
la modération se fait reconnaître, se signale de deux manières.
reconnaître : discernere suos